L’avenir des « taxis volants » à Paris s’est assombri, mais le concept pourrait prendre forme ailleurs.
Le projet avorté de taxis volants à Paris
La ville lumière, qui avait rêvé de voir ses cieux sillonnés par des taxis volants, a officiellement mis un terme à ce projet innovant. Initialement validé par le Conseil d’Etat, le développement d’une plateforme de décollage à Austerlitz a été suspendu en raison de préoccupations écologiques et de sécurité. La plateforme flottante n’a jamais été réinstallée après son déplacement pour les Jeux Olympiques, témoignant d’un échec cuisant du projet porté par Aéroports de Paris et Volocopter.
Des perspectives incertaines
Malgré l’enthousiasme initial, plusieurs éléments ont fragilisé l’initiative. Entre les insuffisances techniques du constructeur allemand et les préoccupations des autorités locales concernant l’impact environnemental, l’avenir des taxis volants à Paris est désormais compromis. Alors que la Ville de Paris a affirmé sa volonté de développer les transports en commun et les mobilités actives, des voix s’élèvent pour dénoncer cette annulation comme une occasion économique ratée, notamment face à des innovations similaires qui progressent à l’international.
Les opportunités sur d’autres continents
Bien que le projet parisien ait échoué, des acteurs à l’étranger continuent de rêver de ces nouvelles mobilités aériennes. Des entreprises américaines comme Jobby Aviation visent les Jeux Olympiques de 2028 à Los Angeles pour introduire des taxis volants. De même, la Chine, avec des innovations comme le taxi volant d’EHang, avance rapidement dans ce domaine. Ces développements soulèvent la question : les initiatives risquées de transport aérien urbain sont-elles vouées à prospérer ailleurs, tandis que la France tire un trait sur ses ambitions ?