Un nouveau décret introduit un délai maximum de 45 minutes d’attente pour les transports sanitaires partagés, impactant de nombreux patients.
Les nouvelles règles pour le transport sanitaire partagé
Le décret récemment révélé stipule que pour les véhicules sanitaires légers et les taxis partagés, le temps d’attente des patients ne devra pas dépasser 45 minutes. Cette mesure vise à réduire les délais pour les patients nécessitant des soins tout en permettant à la Sécurité sociale de réaliser des économies. Les trajets devront cependant inclure un détour possible de 10 kilomètres par passager, avec un maximum de 30 kilomètres au total, ce qui soulève déjà des préoccupations quant à la praticité de ces transports.
Réactions des associations de patients
Les associations de patients, notamment celles représentant les immunodéprimés, ont exprimé leur inquiétude face à ce projet de décret. Elles plaident pour que les patients, particulièrement ceux en chimiothérapie ou sous dialyse, puissent avoir des transports individuels afin d’éviter les risques de contamination. Malgré leurs appels répétés, ces demandes semblent avoir été ignorées, et le ministre délégué à la santé a maintenu que cette mesure ne s’appliquait pas à ceux considérés comme « trop fragiles ». Pour plus de détails sur cette question, il est possible de consulter cet article.
Les conséquences économiques pour le secteur
La mise en œuvre des taxis partagés et des véhicules sanitaires légers fait partie d’une initiative législative visant à contrôler les dépenses de santé, qui avaient atteint 6 milliards d’euros en 2022. Les dépenses pour les transports sanitaires ont en effet connu une hausse de 7% l’an dernier. Cette situation soulève des interrogations sur l’accessibilité aux soins essentiels pour les patients à travers l’ensemble du territoire, notamment dans les zones moins desservies. Pour plus d’informations sur les implications économiques de ce projet, vous pouvez lire ce rapport.