Les chauffeurs de taxi des Yvelines expriment leur colère face à la réforme de la Cnam qui menace leur profession.
Les raisons de la colère des taxis
Le 3 décembre 2024, les taxis des Yvelines rejoindront la grève nationale à Paris pour contester une réforme qui pourrait bouleverser leur activité. Cette réforme, qui prévoit une réduction des tarifs des trajets et une augmentation des transports sanitaires partagés, suscite de vives inquiétudes parmi les professionnels. Selon des représentants, ces changements réduisent l’accès aux soins et mettent en péril leur modèle économique.
Les mobilisations sur le terrain
Des actions de protestation ont eu lieu dans des villes comme Versailles et Saint-Germain-en-Laye, où des chauffeurs ont distribué des tracts pour informer le public. Olivier Chazal, président de l’Organisation professionnelle des taxis des Yvelines (Opty), dénonce une réforme qui risque de « couler la moitié des taxis en France » en réduisant drastiquement leurs revenus. Les chauffeurs rappellent également l’importance d’un service de proximité pour leurs clients, notamment les plus vulnérables.
Une réforme contestée
La réforme proposée inclut la mise en place d’une plateforme de réservations engendrant un changement majeur dans la façon dont les transports sont dispensés. Les chauffeurs craignent que cette évolution mène à une baisse de la qualité du service, avec des tarifs qui ne couvrent pas le coût d’un service adéquat. Des tracts distribués sur le terrain soulignent les dangers potentiels pour les patients, avec des parcours rallongés et un risque accru d’attente.
Une mobilisation qui continue
Le désaccord est profond, et la mobilisation des taxis ne semble pas sur le point de s’arrêter. Les chauffeurs sont prêts à intensifier leurs actions en cas d’absence de réponse satisfaisante de la part des autorités. Leurs prochaines initiatives sont attendues avec impatience, signalant un mécontentement qui pourrait perdurer tant que la réforme demeure en l’état.